Dossier du Sahara marocain: le polisario et leurs alliés seront assommés par le Conseil de Sécurité
Il n’y a pas de doute, la réunion à huis clos, du 21 avril 2021, du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le dossier du Sahara marocain a été dépossédée par l’Algérie et son bouffon, le polisario, de son principal enjeu, à savoir la nomination d’un nouvel émissaire onusien au Sahara marocain.
On rappellera que par deux fois, la voix de son maître, le quotidien « El Watan », fort connu pour ses affinités avec les services algériens de renseignement, a ébruité le sort réservé par le polisario aux candidats proposés par le Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Antonio Guterres.
Une première fois pour le candidat roumain, Petre Roman, et une deuxième fois pour le portugais Luis Amado. Les membres du Conseil de Sécurité apprécieront sans doute cet affront au patron de l’ONU, orchestré à partir d’Alger.
Il est acquis que, si l’Algérie ne rate pas une occasion pour exhorter le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, à nommer son Envoyé Spécial au Sahara marocain, elle torpille, en réalité, ses efforts en ordonnant à sa pupille polisarienne de refuser les émissaires proposés.
Aussi, lors de la réunion du 21 avril 2021, présidé par le Vietnam, un exposé de Collin Stewart, Chef de la MINURSO, est programmé, comme à l’accoutumé. Un exposé qui intervient dans un contexte particulier cette année, dans la mesure où le polisario a violé le cessez-le-feu et proclamé « l’Etat de Guerre » au lendemain de la sécurisation par le Royaume du Maroc, le 13 novembre 2020, du passage frontalier d’El Guerguerate.
Depuis cette date, le polisario mène une guerre davantage médiatique que réelle, mais empêche surtout les casques bleus de la MINURSO d’accomplir leur mission à l’Est du mur de défense. Si aucune entrave n’a été enregistrée dans le travail de la MINURSO à l’Ouest du dispositif de défense, le Maroc coopérant entièrement avec l’entité onusienne, à l’Est du mur, c’est une autre affaire. Même le ravitaillement de la MINURSO est obstrué par les éléments du polisario dans la zone tampon.
Habituellement, il n’y a ni déclaration, ni résolution à l’issue de la réunion d’avril 2021 du Conseil de Sécurité sur le Sahara marocain. Si l’on ajoute à cela l’entrave de l’Algérie et de son rejeton polisarien à la nomination d’un envoyé spécial, il ne faut pas fonder d’attentes sur ce rendez-vous sans enjeu et sans résultat. A moins que la communauté internationale ne rappelle à l’ordre le régime militaire d’Alger qui dicte la conduite à suivre sa pupille polisarienne.
Au fait, les terropolisariens ont prévu l’organisation d’une marche qui partira de l’Andalousie le 20 mai 2021 pour sillonner plusieurs villes espagnoles et aboutir à Madrid le 19 juin 2021 et ce, en dépit des mesures sanitaires liées à la pandémie du COVID-19 en Espagne.
Cette marche aura lieu avec la participation de dizaines d’associations de solidarité et de nombreux partis politiques, organisations et syndicats connus pour leur accointance avec les terropolisariens.
On espère y voir, surtout, la participation de Brahim Ghali, chef des terropolisariens, lui qui devrait marcher en tête du point départ de ladite marche jusqu’au point d’arrivée, Madrid, pour y être présenté devant la Chambre Pénale de l’Audience Nationale espagnole, compétente en matière de crimes graves, tels le terrorisme, le génocide, la torture, disparitions forcées, détention illégale, violations graves des Droits de l’Homme et les viols pour lesquelles il est poursuivi, ainsi que d’autres malfrats terropolisariens, depuis des années.
Farid Mnebhi, correspondant au Maroc