Totale déroute du régime algérien et de ses Généraux

Les dernières menaces proférées par le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, dans une missive adressée récemment à trois sociétés algériennes, ne sont que le reflet d’une campagne haineuse menée par la dictature militaire régnant à Alger contre le Maroc.

Raison pour laquelle, le Président Tebboune a nommément cité le Maroc, en donnant l’exemple de trois entreprises publiques algériennes d’assurance, à savoir la Compagnie Algérienne d’Assurance et de Réassurance (CAAR), la Société Algérienne d’Assurance (SAA) et l’opérateur téléphonique Djezzy (Optimum Télecom)

Ces entreprises publiques ont été sommées par le Chef de l’Etat algérien d’abandonner, dans un délai ne dépassant pas 10 jours, un progiciel de gestion de produits d’assurance appelé ORASS, développé et fourni par « Orsys Communication », une start-up technologique marocaine, d’ailleurs présente dans plusieurs dizaines de pays.

Rien qu’en Afrique, ce sont près d’une vingtaine de compagnies d’assurances vie à avoir opté pour la solution ORASS pour gérer de bout en bout le système d’information pour les branches vie et capitalisation. Depuis 2020, pas moins de 50 compagnies d’assurances en Afrique utilisent ORASS pour gérer leur système informatique interne de bout en bout.

C’est pourquoi, la question qui se pose aujourd’hui est quel sera le regard que vont poser les entreprises étrangères sur cette décision prise par le Président Tebboune, au mépris de toutes les règles de l’économie moderne et au mépris des intérêts des entreprises algériennes ?

Monsieur Tebboune veut concurrencer les Généraux dans l’escalade contre le Maroc mais il ne se rend pas compte qu’il risque de plomber une économie algérienne, digne de la Corée du Nord et que chaque jour rapproche davantage du scénario vénézuélien.

Avec la chute des recettes pétrolières, chômage, inflation, baisse du pouvoir d’achat, le classement « Doing Business » de l’année 2020 de l’Algérie, pour le climat des affaires, établi par la Banque Mondiale, n’incite pas venir y investir et s’y classe en queue de peloton, soit à la 157ème place sur 190 pays.

Avec cette nouvelle directive de Tebboune, défiant les lois de l’économie, il ne faut pas s’étonner à ce que ce classement dégringole davantage et que le peuple algérien en encaisse les contre-coups néfastes pour son portefeuille déjà très fortement amoindri, pour ne pas dire ridicule.

Bientôt le citoyen algérien traînera une brouette de dinars pour faire la queue à la boulangerie afin d’acheter une seule baguette de pain, lui qui avait pris l’habitude d’en jeter des dizaines en fin de journée. Un temps bien révolu !

Farid Mnebhi, correspondant au Maroc

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