Tel est le sort réservé à tout traître à la Nation marocaine !
Le polisario a annoncé officiellement la mort de son ancien directeur de la soi-disant sécurité militaire, Sid’Ahmed Ould Hadda, alias Al Batal, le 26 mai 2021 de la COVID-19. Connu pour être un tortionnaire, il a été enterré à la va-vite au cimetière dit de Smara dans les camps des séquestrés Sahraouis marocains de Tindouf, sans le moindre hommage.
Ce sinistre polisarien a été ouvertement accusé de crimes contre l’Humanité, dès le milieu des années 80, par la « Fondation Danielle-Mitterrand – France Libertés », du nom de l’épouse de l’ancien Président français, François Mitterrand, pourtant connue comme étant très proche des thèses polisariennes.
Elle avait bien accusé, et c’est prouvé, Sid’Ahmed Ould Hadda, d’avoir torturé et assassiné de nombreux prisonniers, parmi lesquels des militaires marocains et ce, en compagnie de nombreux tortionnaires polisariens au sein du complexe dit « École 12 octobre » situé près du camp de Rabouni, en Algérie.
Ce criminel qu’était SidAhmed Ould Hadda avait fait également l’objet de nombreuses plaintes, déposées par ses victimes sahraouies marocaines et espagnoles, devant les Tribunaux de Madrid pour séquestrations, viols, tortures et assassinats. Ce qui ne l’empêchait pas de voyager en toute quiétude vers l’Europe.
Par ailleurs, bien avant de devenir membre de la soi-disant direction du polisario en 1976 Ould Hadda était surtout connu pour avoir initié un important trafic d’armes entre la Libye et les camps de Tindouf au milieu des années 70. D’ailleurs, ces dernières années, il a mis cette expérience de trafiquant d’armes au profit d’une filière polisarienne qui fournissait certains mouvements terroristes s’activant dans le Nord du Mali et au Sahel.
Né à Tan-Tan, ville du Sud marocain, il était âgé de 70 ans et était considéré comme un des meneurs d’une doctrine de la terreur dans les camps de Tindouf, raison pour laquelle il avait été la cible, dès 2003, de la plainte d’un groupe d’anciens membres du polisario déposée devant la Cour Pénale Internationale de La Haye pour avoir commis des crimes contre l’Humanité.
Parmi elles, L’Association des Victimes du Polisario (ASVIPO), basée à Barcelone dont Mohamed Abdelaziz, Bachir Mustafa Sayed; Brahim Ghali, Mohamed Lamin Bouhali; Sidi Ahmed El Batal, Mohamed Lamin Ould Lili; Mahfoud Ali Beiba et Lahbib Ayoub, entre autres. La plupart de ces noms ont quitté la vie avait d’être jugés.
C’est ce passé trouble de trafiquant et de tortionnaire notoire qui explique que ce dirigeant séparatiste a été enterré le 26 mai 2021 à la hâte. Il n’a pas eu droit à des funérailles officielles à l’instar de ses anciens collègues polisariens, comme Mohamed Khaddad ou Ahmed Boukhari, pour ne citer que ceux récemment décédés à l’ère de la COVID-19.
Cet enterrement précipité s’explique par la peur de voir ses victimes et leurs ayants-droit, qui se comptent par centaines dans les camps de la honte de Lahmada, venir manifester au cimetière. Une action de la sorte serait d’autant plus malvenue que l’affaire Brahim Ghali, le pseudo chef polisarien lui-même, continue de faire scandale en Espagne, où il est hospitalisé en attendant d’être entendu par la Justice espagnole.
A noter que ce tristement sinistre individu qu’était SidAhmed Ould Hadda aurait été assassiné par des hommes de mains du Général Saïd Chengriha, le maître de l’Algérie, en raison de ses tentatives de convaincre les membres influents polisariens de s’écarter de la mainmise des services algériens et de son opposition aux manigances de la junte algérienne concernant l’hospitalisation du terropolisarien Brahim Ghali en Espagne.
Quoiqu’il en soit, il a eu droit à un enterrement de chien pour avoir trahi son pays qu’est le Royaume du Maroc.
Farid Mnebhi, correspondant au Maroc