Lucien Guilao tranche sur le mandat prorogé du CONOR : « la FIFA détient tous les pouvoirs sur les fédérations »
L’ancien international guinéen et sociétaire du Syli National, M. Lucien Beindou Guilao, est un grand amoureux du cuit-rond. Toujours alerte sur les questions de football, il se prononce ici sur le mandat prorogé de 10 mois du CONOR par la FIFA. Et très ferme, il estime que la Guinée n’a pas intérêt à s’opposer aux décisions de la FIFA concernant le CONOR.
« Je vais essayer d’être plus clair. Il faut que les Guinéens sachent et se mettent en tête que s’il y a un CONOR chez eux, c’est parce que certaines personnes n’ont pas bien fait leur job. Nous avons été indisciplinés et irrespectueux de nos statuts et de ceux de la FIFA. Cet irrespect de nos statuts nous a conduit dans une situation invivable au point que la mise en place du CONOR était inévitable. La mise en place d’un comité de normalisation est donc une sanction. Cette sanction infligée par la FIFA a pour but, comme son nom l’indique, de normaliser et de nous mettre sur le droit chemin », souligne-t-il.
« Des comités de normalisation, il y en a, en Haïti, Uruguay, Cameroun, Tchad, Égypte, Mali, Ghana, Madagascar et j’en passe. La FIFA détient donc tous les pouvoirs sur les fédérations. Elle impose à ses membres l’adoption et le respect des statuts et veille scrupuleusement à les faire respecter, faute de quoi elle sanctionne. En Guinée, en y installant un CONOR, elle nous met sous tutelle », tranche-t-il.
Alfa Sow