Environnement : « le changement climatique menace la planète et les hommes » (Expert)
Une rencontre d’échanges entre la mission exploratoire de l’UNITAR et les différents départements sectoriels ainsi que des institutions sur la problématique du changement climatique a eu lieu jeudi 19 janvier 2023, à Conakry.
« Nous venons ici dans l’intention d’explorer avec les partenaires de la Guinée quel pourrait être les contours d’un projet sous-régional dédié à l’éducation climatique. Et, bien sûr, cela passe par faire d’abord le point de la situation de l’éducation climatique en Guinée. Les principaux acquis, les contraintes, les perspectives, mais aussi quels sont les nouveaux défis auquel la Guinée fait face en terme d’éducation climatique. Cela va nous aider comme je l’ai dit d’élaborer un éventuel projet sous-régional, qui va renforcer les capacités et les compétences au niveau de chaque pays pour qu’ensemble nous puissions répondre vigoureusement à la question du changement climatique. Car, la question du changement climatique menace l’avenir de la planète et des hommes », explique le conseiller Développement vert et changement climatique, Albert Compaoré.
Selon lui, la question de l’éducation climatique en Guinée est préoccupante, car elle est encore barbésienne. « Si je peux m’exprimer ainsi et que des efforts importants restent à faire dans ce domaine. Nous apportons une offre d’élaboration d’un projet sous-régional, auquel la Guinée peut adhérer et qui pourrait être bénéfique pour la Guinée. C’est une proposition que nous sommes venus faire à la Guinée ».
Mme Biliga Koivogui, point focal Genre et changement climatique, a précisé que l’éducation climatique n’est pas une première en Guinée, mais ne touche pas tout le monde.
« Il faut aller aussi au niveau informel et à la base. Ceux-là qui ne savent même pas lire, c’est de leur montrer qu’est-ce que veut dire le climat ? Parce qu’il faut apprendre aux gens les bonnes pratiques qui pourront sauver notre planète. Il faudrait aussi, au niveau local jusqu’au ménage, que tout le monde soit embarquer dedans. Et, sans oublier les décideurs pour qu’ils soient impliqués. Il ne faut pas qu’on se fie seulement à l’argent pour développer le pays, il faudrait protéger la génération actuelle et nos générations futures », rappelle-t-elle.
Albert Sovogui pour ziama.info