Construction du centre des arts Nimba à Coyah : le budget estimé à 5 milliards GNF

Le centre des arts Nimba sera bientôt construit dans le grand Conakry,  plus précisément dans la préfecture de Coyah qui a une superficie de deux mille cent soixante-six (2 166 km²). Cette annonce  a été faite vendredi 3 février 2023, à l’occasion d’une rencontre qui s’est tenue à Conakry  par la fondation Je danse.

Dans sa présentation, Hawa Chérif a indiqué que le secteur artistique, culturel, les loisirs et divertissements figurent aujourd’hui parmi les moteurs dominants de l’économie mondiale. Selon elle, il possède une forte capacité d’entraînement et d’impulsion de plusieurs filières socio-économiques.

Elle reconnaît qu’en dépit de ses atouts, le pays n’arrive pas à prendre son envol et le secteur de la culture en général contribue faiblement au PIB (produit intérieur brut).

Plus loin, dame Chérif dira qu’à l’instar de nombreux autres pays africains, la Guinée est confrontée à des défis majeurs liés d’abord à sa démographie et à une urbanisation accélérée et mal contrôlée. Raison pour laquelle cette structure démographique pose également avec une plus grande acuité la nécessité de transmettre rapidement et systématiquement aux jeunes générations, l’héritage culturel détenu par les ainés et anciens, notamment les zones rurales.

Parlant du coût de réalisation du projet, Hawa Chérif a déclaré : « le coût de réalisation de construction du centre des arts Nimba est estimé à la somme de cinq milliards de francs guinéens, soit près de cinq cent mille euros ». C’est pourquoi, dit-elle,  cette structure sollicite le soutien financier,  matériel,  institutionnel du colonel Mamadi Doumbouya.

De son côté, la fondatrice Mme Koumbassa Alice Hawil a parlé de la particularité de ce projet : « la spécifiée est très simple,  c’est que nous allons regrouper cinq grands volets de la vie humaine (éducation, santé,  social, culture (…). Parce qu’aujourd’hui, il y a des jeunes bien qu’ils aient du talent  mais la certification manque. Les jeunes qui, à la base, ont besoin de remise à niveau de l’éducation. Il y a certains qui ont dû abandonner l’école par passion,  genre pour la danse, pour l’art en tout cas une activité culturelle, parce que les moyens manquent déjà pour l’éducation. Mais, également l’accompagnement pour la santé », a-t-elle conclu.

 

 

 

Albert Sovogui pour ziama.info

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