Mois de l’enfant : « c’est un acquis institutionnel en Guinée » (DNE)
Le mois de juin de chaque année constitue pour les enfants guinéens une période de plaidoyer, de mobilisation sociale autour des problématiques récurrentes de promotion et de protection de leurs droits.
Cette tradition exprime la volonté politique du Gouvernement qui, très tôt, a inscrit les questions de l’enfance dans ses priorités de développent et consacré entièrement les 30 jours du mois de juin à l’une des couches les plus vulnérables de notre pays.
Suite à cette problématique liée aux questions des enfants dans notre pays, la direction nationale de l’enfance a procédé au lancement du mois de l’enfant, au Palais du peuple de Conakry.
Parlant du mois de l’enfant guinéens, le directeur national de l’enfance (DNE), M. Akoye Guilavogui, à souligné: « je pense que nous sommes dans une tradition en Guinée. Puisque le mois de l’enfant est un acquis institutionnel comme vous le savez », rappelle-t-il. Selon lui, ce 1er juin marque l’édition 2023 du mois de l’enfant. « Nous avons voulu marquer le coup avec un panel. Un panel au cours duquel des enfants du parlement et d’autres associations d’enfants prendront la parole. Puisque maintenant ce que nous appelons les obligations de droit, c’est que ceux qui ont l’obligation de réaliser le droit de l’enfant et la presse pourque l’Etat puisse donner les orientations par rapport à ce qui est fait. Et, ce qui est entendu en terme de défis et les perspectives qui vont s’ouvrir à l’enfant les jours à venir ».
Plus loin, le DNE a révélé que le thème de cette année qui a été édité par le comité des experts pour le suivi de la charte africaine des droits de bien-être de l’enfant est « le droit de l’enfant dans le numérique ». Et, « nous sommes en train de suivre actuellement les différentes présentations des institutions et, ensuite suivront les débats. Donc, c’est un panel auquel les enfants vont se livrer à des discussions, à des écoles et surtout ils vont poser des questions qu’ils rencontrent au quotidien. Parce que nous voulons que ce mois de l’enfant soit plus participatif pour qu’on puisse donner plus de temps d’expression aux enfants ».
De son côté la présidente du parlement des enfants, Mariam Diallo, à encouragé tous les jeunes de son âge, tous ses amis enfants de Guinée à faire du sérieux dans les études. « Il faudrait très bien étudier parce que, les enfants sont l’avenir de demain. Et, je voudrais lancer un appel aux parents de scolariser leurs enfants. Parce que, la scolarisation des enfants est une bonne chose et surtout la jeune fille. Je demande au gouvernement de s’investir sur les enfants. Il y a beaucoup de textes de loi mais, il n’y a pas de vulgarisation et le respect de ses lois ».
Il est à noter que la ministre du département en charge des enfants était présente, ainsi que d’autres partenaires dans le processus du développement.
Albert sovogui pour ziama.info