Recensement à la Fonction publique: « nous allons déterminer avec exactitude la masse salariale que l’État débourse à la fin de chaque mois »
M. Julien Yombouno, le ministre du travail et de la fonction publique
M. Julien Yombouno, le ministre du travail et de la fonction publique, a lancé officiellement mercredi à Conakry les opérations de recensement biométrique des agents de l’État guinéen, en vue de ressortir les effectifs réels du fichier assaini.
« Sur la base des effectifs réels, nous allons déterminer avec exactitude la masse salariale que l’État débourse à la fin de chaque mois pour payer des fonctionnaires. Mais de réaliser, au terme de toutes les opérations de biométrie, un fichier unique de gestion administrative et de solde. Ce qui voudrait dire qu’une fois le travail totalement réalisé à Conakry et à l’intérieur du pays, nous devrons avoir désormais un seul agent, un seul matricule et un seul salaire », a-t-il expliqué.
Ensuite, le directeur national des systèmes d’information de la fonction publique, M. Alhassane Bangoura, est revenu sur la procédure qui consiste à faire la capture d’empreintes digitales des dix doigts des agents, l’empreinte faciale et l’empreinte de l’iris et la photo.
« Nous recueillons effectivement les signatures des agents, mais au premier abord, quand l’agent arrive, on possède la vérification de son identité à travers le récépissé d’enrôlement biométrique qu’il a reçu et une pièce d’identité qu’il s’agit d’un joint. Quand ces informations sont appariées et sont conservées dans une base de données, après avoir passé devant l’identification, donc un agent vérificateur d’identité, l’agent passe devant la machine pour la capture de ses empreintes et puis aussi sa photo et il va recevoir un récépissé qui va lui permettre de recevoir sa carte professionnelle à la fin des opérations d’enrôlement », a-t-il dit.
Après le ministère du Travail et de la fonction Publique ce jour, les opérations se poursuivront dans les autres départements ministériels et l’intérieur du pays.
« Normalement pour Conakry, il est prévu de faire 6 jours et 14 jours pour l’intérieur du pays. Nous devons clôturer cette opération en 44 jours », a-t-il précisé.
Lisa Bangoura
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