Fonction publique guinéenne : un défi ? (Keamou Bogola Haba s’interroge)

Keamou Bogola HABA FNDT
Les révélations du ministre de la fonction publique dans les GG nous choquent et nous révoltent davantage contre nos anciennes pratiques d’une part et d’autre part, contre ceux parmi nous qui veulent encore stopper ou abréger ce processus complexe et difficile de la réfondation et de la rectification de notre pays sous le CNRD et cela à causes tout simplement des conflits d’intérêts des uns et des autres comme ils avaient réussi á le faire avec le CNDD en 2009 pour nous conduire dans une longue période d’incertitude et de crises politiques post-électorales de 2010 jusqu’au 5 septembre 2021.
En effet, écoutant attentivement ce matin le ministre de la fonction publique dans les GG du début á la fin et la pertinence des questions des chroniqueurs et des auditeurs, nous réalisons une fois de plus la nécessité absolue de refonder aveuglément notre pays comme un passage obligatoire pour non seulement le nettoyer en profondeur des maux dont le ministre a décrit au sein de l’administration publique guinéenne mais aussi pour augmenter considérablement et nécessairement les « revenues de l’Etat guinéen » dans le but de faire face à ses obligations d’Etat responsable capable de créer « la richesse et les emplois publics et privés » mais aussi pour bien « payer et traiter ses propres employés qui sont les fonctionnaires ».
C’est l’une des raisons de plus pour les autorités guinéennes, la classe politique et la société civile et pour les partenaires de la Guinée dont la CEDEAO d’accepter objectivement sans honte ni orgueil de se retrouver autour de la même table pour la « rediscutions du contenu et des termes de cette transition pour aligner les parties sur les objectifs, les priorités, le contenu, le chronogramme et même l’équipe d’exécution des tâches de la transition » si cela s’avère nécessaire.
Par Keamou Bogola HABA
Coordinateur National du FNDT