SOGUIPAH /Diecké : » tout ce passe entre le général, son clan et la direction générale » (syndicat)
Après la prise du pouvoir par l’armée guinéenne, le 5 septembre 2021, le président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, a nommé les membres de la direction générale de la Soguipah se trouvent à Diecké, en région forestière.
Selon une syndicaliste résidente dans la localité, le directeur général de la SOGUIPAH à Diécké serait complice avec le syndicaliste Samora qui a fait la haute trahision envers leur camarade au profit de la monnaie. Le collectif se serait fixé un objectif pour améliorer les conditions de vie des travailleurs. « Alors dépuis notre installation, il n’y a jamais eu de réunion entre nous et les travailleurs, ni avec la direction générale, tout se passe entre le général, son clan et la direction générale. C’est devenu une société où tout le monde se plaint, à savoir les planteurs qui alimentent les usines, les transporteurs et les travailleurs voire les retraités sans honneur et impossible d’être bien réglé », denonce-t-elle.
Parlant de la nouvelle direction dirigée par Fodé Mourana Soumah, la syndicaliste révèle : « maintenant concernant la nouvelle direction générale, le Directeur Soumah est venu mettre un projet qui lui sert de voile pour cacher sa mauvaise gestion et son pillage à la Soguipah. Il a été incapable de donner un simple calendrier de paye au travailleurs, un salaire misérable des ouvriers dont le montant s’élève à 500.000 GNF, un dispensaire non approvisionné de médicaments, les travailleurs sont exposés à d’énormes risques professionnels, ce qui en résulte plusieurs accidents de travail voire des centaines d’accidents enregistrés par an et des cas de décès réguliers, tellement endettés actuellement ça fait que certaines consommations des groupes électriques en carburant sont pris en détail sur le marché noir, chose qui peut provoquer des pannes. Des travailleurs de la plantation et des usines travaillent dans des mauvaises conditions. Ensuite la mauvaise gestion nous conduit à la pourriture des régimes à l’usine sans compter les régimes de la brousse. Sur ce, la direction en question met une pression sur tous les travailleurs et les empêchés de parler », dit la syndicaliste.
Pour conclure, la syndicaliste invite le gouvernement notamment le ministère de l’Agriculture à pendre toutes ses responsabilités pour lutter contre ce fléau qui gangrène la SOGUIPAH.
Zeze Guilavogui pour ziama.info