Atelier de formation ANAFIC : le président de la délégation spéciale de Ratoma se dit déterminé à servir sa population
Après deux jours d’échanges fructueux avec les présidents des délégations spéciales venus des 13 communes de Conakry, les rideaux sont tombés ce vendredi 24 mai 2024, sur les ateliers d’internalisation des approches de l’agence nationale de financement des collectivités locales (ANAFIC).
Prenant part à cette formation d’échanges et de partage sur les questions de développement local, le président de la délégation spéciale de la commune de Ratoma, Ahmed Sékou Traoré, s’est réjoui :
« Nous sommes très heureux de constater que l’ANAFIC a été très prompte à nous inviter et à partager avec tous nos conseillers municipaux les questions de développement local. Mais surtout les activités, les initiatives, les projets qu’ils envisagent et que nous envisageons pour qu’ensemble nous pouvons non seulement identifier et aussi comment mettre en œuvre ces projets. Je crois que cette stratégie est la bonne, cet atelier était vraiment riche en débat d’échange et de recevoir. C’est pourquoi je pense qu’aujourd’hui nous partons très requinqués avec tous ce que nous avons eu comme discussions, comme échanges par rapport aux projets de nos concitoyens à la base ».
Parlant des attentes pour la construction des nouvelles communes et des difficultés pour celles existantes dans la zone spéciale de Conakry, il a indiqué : « je crois que l’ANAFIC invitant aujourd’hui ces structures prouve à suffisance qu’elle est disponible, engagée et prête à les accompagner, ce qui donne encore un grand espoir. Parce que si on était restés à nous-mêmes on pouvait dire qu’est-ce qui se prépare à l’horizon. Car, ces informations reçues de l’ANAFIC viennent nous requinqués. Même les communes construites ont des difficultés, il faut vraiment un projet de rénovation de ces communes, de ces infrastructures, ce qui est très important. Mais à part les sièges, il y a aussi un besoin énorme d’infrastructures aujourd’hui à la base pour les communautés. Je crois que ces informations partagées avec l’ANAFIC, il y a une lueur d’espoir. Je crois que nous partons très motivés à travailler même à partir des petits moyens que nous avons déjà trouvés à la base », rassure t-il.
Zeze Guilavogui